a) La dévolution du marché est de nature à restreindre la concurrence.
b) La dévolution du marché en lots séparés risque de rendre l’exécution des prestations techniques difficile ou financièrement coûteuse.
c) Le pouvoir adjudicateur n’est pas en mesure d’assurer lui-même les missions d’organisation, de pilotage et de coordination.
Le deuxième critère était invoqué par la ville de Paris pour justifier le recours au marché global. Le Conseil d'Etat a validé cette hypothèse en précisant que "la mise en oeuvre par deux opérateurs distincts des logiques propres à la gestion des ouvrages, à l'exploitation des espaces publicitaires et à la vente de journaux était de nature à entrainer une mutilplication des conflits et à rendre ainsi l'exécution de deux contrats techniquement difficile et coûteuse".